Je suis nostalgique et seul, seul mais libre. Libre de croire, libre de voir, libre de faire. Cela fait maintenant six semaines que ma vie à changer de direction comme de priorité. Une vie familial est devenu une vie d'aventurier, pour croire un jour devenu quelqu'un de reconnu. Changement de lieu aussi, une petite ville paisible se transforme en métropole surpeuplé d'habitants et de visiteurs.
        A présent chaque pas effectué est une découverte, chaque sortie est un voyage, les gens passent la ville vie. Insolents, fracassants, énervés, stressé, incontrôlés, ils vaquent à leur occupations sans ce soucier des autres. Deux personnes à droite, une en face, un groupe dans un parc et un homme sur un banc, MOI. J'ai du mal à découvrir ces choses que les autres connaissent, du mal à m'imposer dans un système qui n'attend personne. Alors, je me tais..., j'observe, je me range et j'écris. J'écris ce que je ne connais presque pas, ou trop peu. Ma principale action actuellement est d'attendre avec patience ET impatience que ma vie se fortifie de souvenirs, d'un passé utile au futur. Et c'est vrai que dans la capitale les idées sont plus fluide, plus réfléchies, moins organisées.
      Je suis seul, je suis triste, d'une tristesse que j'accepte. J'ai des amis, j'ai des envies et graçe à cela, je vois plus loin, vive la nostalgie...

(Je n'en dirai rien car rien ne peut être dis d'assez fort.)

       Et bien si, finalement je vais dire quelques mots sur MON village.
     Oletta, c'est ou? Oletta c'est un petit village dans le Nebbiu proche de Saint-Florent et Bastia, dans la Haute-Corse.
     Oletta, c'est quoi? Oletta c'est un petit village de pas plus de mille habitants et du double dans la haute saison.
      Oletta, c'est un petit village calme, tranquille où l'on se sent bien, où l'on oublie les mauvaises choses, où l'on perd le stress que l'on accumule, où l'on revit, tout simplement.
     La vie semble plus simple à Oletta, rien n'est compliqué, rien n'est inutil à faire.
     Oletta me fait écrire des choses bêtes et hormis de sens. Oletta me fais tourner en rond dans mon écriture et me fait lui donner une définition un peu idiote.

Dernière question:

Oletta pour qui?
Oletta pour moi...













    (J'ai écris beaucoup de fois Oletta, mais quand on aime on en compte pas.)

C'est moi l'émigrant qui marche sans fin... à travers des territoires inconnus, des mentalité différentes et des esprits mélangés.

C'est moi l'émigrant qui marche sans fin... avec amour et passion, idées et folies, joies et peines.

C'est moi l'émigrant qui marche sans fin... pour vivre mais rêve plutôt que de rêver ma vie.

C'est moi l'émigrant qui marche sans fin...

     Ce nid, c'est ma ville natale, c'est Arles, c'est 19 ans de vie et d'apprentissage. Arles, plus grande commune de France, Capitale mondiale de la photographie. Ville de César, Frédéric Mistral, Lucien Clergue et Christian Lacroix entre autres. Beaucoup de souvenirs laissés, beaucoup d'amis quittés pour démarrer de nouvelles choses et voir de nouveaux horizons. Arles c'était la féria, les rencontres de la photographie et bien d'autres choses encore. Pleins de choses à ne pas oublier dans ce qui restera eternellement mon nid.

Te souviens tu? La nuit avez été douce, nous nous avions été fou, on a chanté à tue-tête les chansons de notre groupe préféré. Pas une goutte d'alcool mais gavé d'amour nous avons fais ce que personne n'osai, la nuit reste plus qu'un souvenir pour moi, c'est presque devenu une étape. Les choses on se les aient dite, mais rien à pu faire changer les choses, je ne veux pas arrêter maintenant, j'ai sans doute pleins de choses à te dire, il suffit qu'elles sortent sans être forcées. Un mot se dit rarement sans un autre, ma vie ne se ferra pas sans une autre non plus. Je vois ma vie comme ce mot, raturé, car il semblait incomplet, le texte a suivi, les idées propagées sur le papier, mais moi, je suis toujours sur la couverture, inutilement, affaibli d'avoir laissé les pages se tourner. Je repenserai éternellement à notre dernière soirée qu'on a passé, comme une quatrième de couverture apprécié à défaut d'avoir lu l'intérieur.
On a pas su répondre a notre question existentiel. Maintenant je répondrais peut-être..., au ciel.
Ou allons nous...?

La corrida c'est mal, les gens tuent des taureaux, d'autres regardent...
La corrida c'est bien, c'est une tradition, c'est une coutume, c'est des années d'histoires qui refont surfassent.
Dans ces arènes, le spectacle n'est pas comme au grand rendez-vous de El juli et Miguel Angel Perera, mais l'histoire d'une ville est bien présente, l'héritage des ancêtres aussi. Des taureaux qui montrent leur bravoure, des hommes qui présentent leur fierté et une foule qui saluent les acteurs.

Mais ce jour là, pas grand chose d'entousiassemant, le public n'a pas grand chose à ce mettre sous la dent, les matadors ne se montrent pas généreux, et avant que la mise à mort soit proclamé, je quitte la tribune. Dans ces couloirs humides et sobres et situé au dessous des tribunes j'aperçois quelque peu l'arène et ce taureau planté qui attend l'heure de son dernier souffle, applaudit il s'en ira, pour ce qui restera une corrida.

Ce monument n'est-il pas incroyable? N'est ce pas la chose la plus surprenante qu'on a vu? Quelle drôle d'idée de créer une telle chose. Mais pourtant on est tous là, tête levée, les yeux regardant le ciel. Assis sur ce banc, on peut voir toute cette masse de fer sans difficulté, tous ces gens là sont venues pour la voir, et tout le monde abuse d'elle en prenant des photos, en la violant du regard comme on regarderait la plus belle femme qui traverse une pauvre rue. Sans bouger, sans parler, elle est la star et la pauvre tour Montparnasse derrière qui essaye de ce montrer n'est qu'illusion. La tour Eiffel est bel et bien à jamais extraordinaire, je dirais même que c'est un putain de beau monument.




Renversant...

Moi, je suis pommé, j'étais pommé, maintenant tout semble un peu plus clair dans ma tête. Je vais partir, durant 19 (presque 20) longues années à rester dans une ville qui m'attriste de plus en plus, je dis au revoir à beaucoup de gens que je ne supportais plus et me voilà à faire pour une fois ce que je désire le plus au monde.
       Malgrès cette joie, je perds aussi de très très grands amis, je pense à Yoan, Loïc, Joris, Arnaud, Morgane et quelqu'un que je considère toujours comme mon meilleur ami. Tous ces gens ne parlais pas, ils étaient la fin du début de ma phrase, et ils vont beaucoup me manquer.
     Car à Paris, je ne vais pas faire de l'électrotechnique, ni du réseau, ni de la communication, je vais faire une école de cinéma. Je viens de dire dans la même phrase faire et cinéma et c'est ce qui me remplis de joie. Pour une trajectoire différente de tout le monde, je me construis un futur qui n'appartient qu'à moi.

Un lieu plein d'étrangeté, de surprise, de banalité? Je ne sais pas, qu'y-a t'il à part mille visiteurs, quatre petites pyramides et une très grande? Et bien pas grand chose mais assis sur un banc, ray-ban sur le nez, on observe TOUT!

Les gens qui marche à coté de cet édifice qui semble fade pour eux et presque démodé.

Les autres qui sont abasourdies devant l'absolu beauté de ce polygone.

Oui la place du Louvre est un bien drôle de lieu.